La Dispa’ition
Tous les matins, je pense à Georges Pe’ec. A son liv’e « La Dispa’ition. Entiè’ement éc’it sans les « e ». ‘espect. Vachement balèze. Je n’au’ais jamais pu fai’e ça. Pa’i ou t’uc obsessionnel gagné, chapeau.
Donc le matin, à chaque fois que je commence. Comme un diesel. Faut qu’il chauffe longtemps avant d’êt’e pleinement utilisable. Et ça empi’e tous les jou’s.
Quand t’es p’essé par le taf ça fait ‘âler pa’ce que tu dois attend’e. Mais je ne peux m’empêche’ de commence’ alo’s je pa’le biza’’e. Comme la vigie black des pi’ates chez Aste’ix, ceux qui se font coule’ à chaque fois. Enfin pas tout à fait pa’ce que moi c’est dans l’éc’it.
J’utilise des astuces comme les mots sans la consonne fatale. En mode liste de synonymes. Oubliés les infinitifs. Langage plus doux. Mais au bout de quelques minutes cela m’agace. Inventivité alanguie sinon bloquée. Intellect sollicité deux fois plus. Usant et souvent pas élégant.
Je peux tente’ l’appui violent gen’e g’os doigt de genda’me mais je c’ains le pi’e.
‘este le co’’ecteur o’thog’aphique mais il ne marche pas toujours, la preuve.
Avant de tout casse’, je vais faire un petit tour, histoire de décompresser.
Après la pause thé, c’est reparti normalement mais va falloir envisager une sérieuse réparation, ça ne peut pas durer, trop de temps perdu et d’agacement trouvé.
‘ujou’d’hui, c’est pi’e. Il m’en m’nque deux. Impossible de continue’ comme ç’. Demain, un peu de temps, p’omis ju’é, j’’tt’que le fo’m’t’ge.
C’ m’tin c’st l’ fin, il m’nqu’ t’ois l’tt’’. Impossibl’ d’ tout fo’m’t’’. Comput’’ out. H.S.
Put’in d’ cl’vi’’.